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 HISTOIRE DE L'EGLISE - Le Catholicisme

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Eflamm

Eflamm


Nombre de messages : 64
Date d'inscription : 01/04/2006

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MessageSujet: HISTOIRE DE L'EGLISE - Le Catholicisme   HISTOIRE DE L'EGLISE - Le Catholicisme EmptyJeu 6 Avr - 15:05

On appelle catholicisme (nom tiré de l'adjectif grec καθολικός [katholikós] signifiant « général », « universel ») l'ensemble des dogmes, institutions et préceptes de l'Église catholique romaine, c'est-à-dire telle qu'elle se comprend depuis le concile de Trente et les conciles oecuméniques antérieurs et postérieurs. L'Église catholique se caractérise par la communion avec le pape, évêque de Rome et successeur de saint Pierre.

Le mot « catholicisme » est apparu tardivement dans la langue française (1598) et n'est devenu courant qu'à partir de 1794 (on lui préférait auparavant le terme de « christianisme »). Si l'on en croit les chiffres communiqués par Rome et publiés chaque année dans le Britannica Book of the Year, le nombre de catholiques dans le monde est stable, avec environ 1 milliard de baptisés dont plus de 600 millions pour le seul continent américain et 250 millions en Europe (ces données englobent les 10 à 12 millions de catholiques orientaux dits uniates).

Dénominations
Dans le cadre religieux chrétien, le mot « catholique » signifie "selon le tout", "universel". Il désigne à la fois la volonté de confesser l'ensemble de la foi (formulée synthétiquement dans le credo ou symbole des apôtres), l'ouverture à la totalité de la foi, sans refuser aucun article. En ce sens, il s'oppose au mot "hérésie": l'hérésie fait un choix, un tri, et ne conserve pas l'unité organique de la foi chrétienne et son universalité. L'ensemble des Églises chrétiennes se disent "catholiques", reconnaissant l'universalité de l'unique Église de Jésus-Christ, de même qu'elles se considérent orthodoxes, puisque conformes selon elles à la « doctrine (doxa) droite (ortho) ». L'histoire montre que les divisions apparues au sein du christianisme manifestent les dissentions au plan de la foi. La compréhension de la primauté de Pierre, le statut de l'Ecriture, les sacrements, l'anthropologie, l'ecclésiologie, les spiritualités, les rites sont profondéments affectés par des visions divergentes.


Il semble que la première utilisation du terme dans le christianisme remonte à Ignace d'Antioche dans sa Lettre aux Smyrniotes (vers 112) : « Là où est le Christ Jésus, là est l'Église catholique ». Le Ier concile de Nicée, en 325 établit son symbole, ancêtre du Credo actuel, qui se termine par :

« Pour ceux qui disent : ‹Il fut un temps où il n'était pas › et ‹ Avant de naître, il n'était pas › et ‹ Il a été créé du néant ›, ou qui déclarent que le Fils de Dieu est d'une autre substance (hypostasis) ou d'une autre essence (ousia), ou qu'il est soumis au changement ou à l'altération, l'Église catholique et apostolique les déclare anathèmes ».
Le Ier concile de Constantinople (381) reprend cette expression dans « Nous croyons en une seule Église sainte, catholique et apostolique».

Cependant, de schisme en schisme, les mots « catholique » et « catholicisme » deviendront dans l'usage l'apanage de la seule Église catholique romaine. On retiendra surtout le Grand Schisme de 1054, qui marque la séparation entre l'Église d'Occident et les Églises orientales, dites Églises des sept conciles (essentiellement les Églises orthodoxes russe et grecque), puis la Réforme, à partir de laquelle le mot « catholique » s'oppose systématiquement en Europe occidentale à « protestant ». Le protestantisme est nommé à l'époque en France « RPR », « religion prétendue réformée ».

Certaines Églises orientales (maronite, copte, chaldéenne, grecque, etc.), souvent appelées Églises uniates (le terme est parfois perçu comme péjoratif) sont unies à Rome et reconnaissent l'autorité et la primauté du Pape. Leur organisation canonique (y c. p.ex. ordination sacerdotale d'hommes mariés) et surtout leur liturgie (rite) leur sont propres et sont grosso modo identiques à celles des églises "orthodoxes". L'Église "catholique" ne se réduit donc pas à l'Église "latine" (de rite romain, ambrosien, etc.).

Certaines Églises et communautés chrétiennes postérieures au Grand Schisme de 1054 conservent le mot « catholique » dans leur dénomination, sans pour autant reconnaître la primauté au pape.

L'Église vieille-catholique, regroupant environ un million de fidèles aux États-Unis, en Pologne, en Allemagne, en Autriche, en Suisse, etc;
L'Église gallicane se réclamant de la tradition gallicane de l'Église de France et rejetant l'infaillibilité pontificale proclamée en 1870 lors du Concile Vatican I;

La Fraternité Saint-Pie X issue du refus par Mgr Lefebvre de certaines réformes du concile Vatican II.

Les Églises Catholiques Apostoliques Nationales.

Confessions de foi de l'Église Universelle (avant le schisme de 1054)
Le symbole de Nicée-Constatinople est issu des travaux d'une suite de conciles œcuméniques (assemblées de l'ensemble des évêques) dont le dernier, à Constantinople en 325, contient un article qui dit « Je crois en l'Église une, sainte, catholique (catholique signifiant ici simplement universelle) et apostolique ». Les trois autres conciles œcuméniques, réunis en Orient avec la participation des légats du pape et de patriarches orientaux importants tels qu'Athanase et Cyrille d'Alexandrie, s'entendent à définir la foi que partagent alors la grande majorité des chrétiens, d'ou seront issues plus tard les Églises dites catholique et orthodoxes. Ces termes sont utilisés, par simplification, pour distinguer d'une part l'Église romaine et d'autre part les Églises d'Orient relevant des patriarcats de Constantinople, Antioche, Jérusalem et Alexandrie ; l'Église romaine se considère en effet comme seule détentrice légitime de la catholicité (c'est-à-dire de l'universalité) sans pour autant reconnaître que sa foi ne serait pas orthodoxe, il en est de même de l'Église Orthodoxe qui se considère comme seule détentrice légitime de la catholicité. Cette distinction dans les esprits ne viendra que beaucoup plus tard et tous les délégués aux quatre premiers conciles œcuméniques sont généralement d'accord entre eux que ce soit de façon spontanée ou sous la pression du pouvoir impérial. Quelques-uns qui ne suivent pas la ligne majoritaire seront à l'origine des Églises dites pré-chalcédonniennes, dont les plus notables sont les Églises nestoriennes et monophysites.

À l'origine, les divergences ne sont pas doctrinales mais plutôt l'effet des questions de préséance entre l'ensemble des patriarches d'Orient et d'Occident. En effet, un canon du premier concile de Nicée prévoit que soient nommés papes les métropolites d'Alexandrie, d'Antioche et de Rome. Ce titre est attesté la première fois pour le métropolite d'Alexandrie, du vivant même de l'apôtre Pierre martyrisé sous le règne de l'empereur Galère. Cependant, le métropolite de Constantinople prend de l'importance à mesure que s'affirme le pouvoir de l'empereur, tandis que le pape se prévaut, en tant que successeur de Pierre, de la première place parmi les apôtres que Jésus a assignée à Pierre selon les Évangiles : il réclame primauté et autorité sur ses collègues à partir de la toute fin du IVe siècle.

Une grande majorité de catholiques reconnaissent l'autorité du pape et de l'Église catholique apostolique et romaine, à laquelle le catholicisme est souvent identifié. Il existe cependant quelques branches du catholicisme qui ne reconnaissent plus cette autorité après s'en être éloignées pour diverses causes.

La question du « Filioque » (un ajout officialisé à l'époque de Charlemagne au symbole de Nicée-Constantinople) matérialise une série de ressentiments entre les christianismes orientaux et occidental ; il aboutit au Grand Schisme d'Occident en 1054.
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